La belle anecdote d’Aurélien Chedjou lors du titre en 2011

Après Eden Hazard il y a deux jours, c’est au tour d’Aurélien Chedjou de revenir sur son parcours au LOSC lors d’un entretien exclusif réalisé pour le site du club. L’international camerounais nous dévoile une anecdote sur le match face à Saint-Etienne lors de la 35ème journée du championnat. 

Passé au LOSC de 2007 à 2013, Aurélien Chedjou fut l’un des artisans du doublé Coupe-Championnat de 2011. Aux côtés d’Adil Rami, de Mathieu Debuchy et de Franck Beria, ils formaient une défense de fer et étaient la base de toute une équipe : « Ce qui a fait la différence, c’est que le coach nous laissait jouer. Il nous autorisait à prendre des risques, à ne pas dégager à l’emporte-pièce. Il nous demandait de relancer proprement de derrière. Nous avions un Mickaël Landreau qui savait bien le faire également, car il s’entraînait avec les joueurs de champ lors des séances d’entraînement. On retient beaucoup l’attaque mais, sans avoir les chevilles qui enflent (rires), c’est nous qui fournissions les bons ballons, car le coach nous laissait la liberté de tenter des choses. »

Le LOSC de 2011 n’avait pas comme objectif de jouer le titre, c’est petit à petit, match après match, que les joueurs se sont rendu compte qu’ils pouvaient le faire. Aurélien Chedjou raconte une anecdote géniale qui, selon lui, marque cette saison 2010-2011 : le but de Rio Mavuba face à Saint-Etienne lors de la 35ème journée. Pour remettre dans le contexte, Rio Mavuba, c’est 426 matchs pour seulement six buts au LOSC. Ce jour-là, il marque le but de la victoire d’une frappe à 25 mètres des cages de Jérémie Janot. Chedjou témoigne : « Même aux entraînements ça n’arrivait pas ! (rires). Quand il a marqué, on s’est dit « franchement, rien ne peut nous arriver ! ». Je me souviens de ce but, j’étais bien dans l’axe. Lorsque j’ai vu qu’il s’apprêtait à frapper, je me suis dit « mince, pas lui, pas lui ! » (rires). Et là, je vois les filets bouger ! »

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