Florent Balmont (ex-LOSC) sur sa longévité à Lille : « Je me suis régalé au niveau du football »

Florent Balmont est un exemple de longévité au LOSC. Huit années au club pour huit années de prestations remarquées durant lesquelles il a marqué l’histoire du club et ses supporters.

De nos jours, rares sont les footballeurs qui passent plus de cinq ans dans le même club. Pourtant, dans l’histoire récente du LOSC, Florent Balmont l’a marquée par sa longévité. Huit années dans le Nord de la France, pourtant, à son arrivée en 2008, il était loin d’imaginer rester autant de temps dans la capitale des Flandres. C’est le professionnalisme du club qui l’a convaincu sur sa décision : « On avait un peu peur avec ma femme au début. On part de Nice où on a un cadre de vie qui était énorme. On venait de voir le film des Ch’tis. On part dans le Nord que ma femme ne connaissait pas. On a eu un peu peur au début. Mais je lui ai dit que c’était le club parfait pour mon évolution. Et en arrivant, je me suis rendu compte qu’on était dans un autre monde du football et que c’était un grand club », confirme-t-il dans un format Colinterview.

Au départ, le contrat de Florent Balmont était d’une durée de trois ans. Au final, c’est après huit années passées dans le Nord qu’il l’a quitté. Le cadre de vie dans lequel il était à Lille et la bonne humeur qui entourait le groupe l’ont poussé à rester plus longtemps que prévu : « Au début, je n’avais signé que trois ans. Au final, je suis resté huit ans parce que je me suis régalé au niveau du football, au niveau de l’aspect humain des gens. Comme on dit, le Nord on pleure une fois quand on arrive et une fois quand on repart. C’est exactement ça. […] Il y avait une alchimie entre la jeunesse, les anciens avec un état d’esprit top et des joueurs entre les deux catégories. Cela a créé cette alchimie qui faisait qu’il y avait des choses qui se faisaient sur le terrain au fil des années. Mais il y a aussi ce qui se fait en dehors du terrain. On en rigole mais on a fait énormément de soirées entre joueurs en semaine. Je l’ai toujours dit, si on créé des choses en dehors, automatiquement sur le terrain on a envie de s’aider ».