Publié le 25 octobre 2025 à 11:36

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Nicolas Opigez

Par - Catégories : Football, LOSC-

C’est le deuxième volet d’une nouvelle rubrique amenée à perdurer dans le temps : Vous faire vivre une rencontre de l’intérieur. Le Petit Lillois a tenté de vous lister les choses que vous n’avez peut-être pas vues au stade ou à la télévision jeudi, lors de la défaite du LOSC (3-4) en Ligue Europa.

Victorieux à Nantes (0-2) dimanche dernier, premier succès en Ligue 1 depuis le 14 septembre, le LOSC poursuivait sa semaine avec la réception du PAOK Salonique (jeudi, 21h) dans le cadre de la troisième journée de Ligue Europa. La soirée, à émotions, n’aura cependant pas tourné en faveur des Dogues, menés de trois buts à l’issue d’une première période cataclysmique et finalement battus (3-4) malgré une belle réaction au retour des vestiaires.

Cette rencontre aura également été synonyme de tensions. Ces dernières débutaient avant même son coup d’envoi. Il y eut d’abord des échauffourées, survenues aux abords de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, quand la colère montait chez une partie des supporters lillois. Plusieurs dizaines d’entre eux ont manqué les premières minutes du match, la faute à des conditions d’accueil compliquées. Une seule porte était ouverte pour accueillir des centaines et des centaines de Lillois (côté Nord), manque d’accessibilité à l’origine de ces importants retards. Le Kop, mené par la section des Dogues Virage Est (DVE), a d’ailleurs gardé le silence pendant plusieurs minutes en signe de contestation : la tenue d’une grève en quelque sorte.

Pour poursuivre et conclure avec les supporters lillois, ceux présents dans l’enceinte villeneuvoise ont donné de la voix. Elle n’a cependant accueilli que 23 666 spectateurs et l’on pouvait parfois croire que deux parcages (les Grecs étaient près de 3000 en tribunes) se menaient la bourre en cours de partie.

Besoin d’un nouveau gardien ?

Le parti-pris et les animations en début de match ont été salués, mais pas les sifflets ni les remontrances à l’égard de Berke Özer (25 ans). Il a effectivement été possible, en cours de partie, d’entendre des « On veut un gardien, on veut un gardien » et des sifflets venus de la Tribune Nord à son encontre lorsqu’il touchait le cuir. Ce n’est pas là le meilleur moyen de mettre en confiance un portier qui a stoppé son cinquième penalty en autant de tentatives concédées depuis le début de la saison.

Si cela n’a, cela fait peu de doute, aucun lien, les joueurs du LOSC n’ont que très brièvement salué leurs supporters au coup de sifflet final, et ce, au grand étonnement d’Aïssa Mandi qui, pendant quelques secondes, se dirigeait seul vers le Kop lillois.

Quarante-cinq minutes plus tôt, Olivier Létang faisait parler de lui dans les couloirs en s’adressant directement au corps arbitral. Il était furieux vis-à-vis du penalty refusé à Matias Fernandez-Pardo (39′). Bruno Genesio et son staff technique entamaient quant à eux les grandes manœuvres avec 4 joueurs à l’échauffement à la pause. Thomas Meunier, Chancel Mbemba, Ayyoub Bouaddi et Hakon Haraldsson s’acharnaient sur le pré, d’ailleurs applaudis à l’entame de leurs premiers exercices d’activation.

Enfin, les journalistes grecs ont été particulièrement agités en tribunes. Ces derniers n’ont eu de cesse de chambrer leurs confrères français, des premières réalisations du PAOK Salonique jusqu’au but refusé de Benjamin André pour hors-jeu (90+7′). Il y avait donc également deux parcages du côté de la tribune presse… C’était bon enfant, mais suffisamment rare pour le noter.

De la fuite à la perte de repères

Place à l’après-match, et aux faits et gestes aperçus en coulisses dans les entrailles de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Le premier élément remarquable se nommait Tiago Santos. Connu pour profiter de longues douches et pour faire partie des derniers joueurs à quitter le vestiaire lillois, le Portugais ouvrait cette fois-ci le bal. La tête basse, la capuche sur la tête, il devançait même la moitié des journalistes encore présents en tribunes lors de son passage express en zone mixte.

Mieux encore, il prenait de court les Grecs. Ces derniers fêtaient leur succès en inondant les couloirs d’une musique locale. Pas réellement de cris ou de chants, mais plutôt l’ambiance sonore d’un restaurant typique dans le centre-ville d’Athènes. Il y avait manger ? Et oui, des bonbons. Il s’agissait de l’anti-stress du nouveau Directeur Exécutif du Développement et de la Marque LOSC et Directeur de la Communication Sportive. Récemment recruté, il vivait ainsi sa première rencontre à Pierre-Mauroy et pouvait être aperçu dans ses couloirs avec une boîte de sucreries dans les mains.

Enfin, si Tiago Santos avait ouvert le bal, sa clôture était pour Calvin Verdonk. Ce dernier apparaissait perdu à sa sortie du vestiaire lillois, traînant quelques instants dans les couloirs adjacents. Il finissait par quitter l’enceinte lilloise en empruntant la sortie habituellement réservée aux journalistes et aux médias… Et pourquoi pas !

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