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UECL – 1/4 : Les tops et les flops de La Voix des Sports et L’Equipe après LOSC – Aston Villa

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Clément Goupil

Ce jeudi soir, nous n’avions pas la foi ni la lucidité pour noter l’ensemble des joueurs du LOSC suite à l’élimination concédée face à Aston Villa (2-1, 3-4 t.a.b). C’est ainsi que, pour cette fois, nous nous tournons vers nos confrères.

Une soirée d’anthologie, c’est ce qu’ont vécu les Dogues et les plus de 47 000 supporters présents dans les travées de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy ce jeudi soir, lors de la confrontation haletante entre le LOSC et Aston Villa. Au fil des minutes, les chants ne se sont pas arrêtés. Pour autant, en tribunes, il était difficile de ne pas avoir le souffle coupé, béat face à une rencontre indécise malgré la copie rendue par les locaux. Totalement happé, il a été difficile de noter les Dogues avec lucidité et neutralité. C’est ainsi que nous nous tournons vers nos confrères, présents à nos côtés durant la rencontre. Ces derniers ont notamment retenu les prestations de Lucas Chevalier (7) et Benjamin André (7,5).

Capitaine du LOSC ce jeudi, face aux Villans, Benjamin André a réalisé une prestation de grande classe, qu’un tir au but manqué n’a pu égratigner : « Il a donné le tempo collectif. Son jeu de tête a été exceptionnel et son but a longtemps permis de rêver, souligne La Voix des Sports. Exemplaire dans le combat et décisif sur un coup de tête, il a été omniprésent pour briser les attaques anglaises. Il a été un danger permanent dans les airs », lance L’Equipe. Du côté des cages, là où Lucas Chevalier est un dernier rempart éblouissant, c’est surtout la presse locale qui a vanté ses mérites : « Peu sollicité pendant longtemps, il a sorti le grand jeu en fin de match puis relâché un ballon qui coûte la prolongation après un choc malheureux. Il a été auteur d’un double arrêt presque paranormal qui a permis à Lille de rester en vie et son arrêt face à Bailey lors de la séance aux tirs au but ne fut pas loin de tout changer. »

Le petit bonus est pour Paulo Fonseca. Si sa note n’est « que » de sept, celle-ci est conditionnée par le résultat final. Sans ce but de Matty Cash en fin de match (87′), elle aurait été bien plus élevée. Les journalistes du journal L’Equipe ont été unanimement (ou presque) conquis : « Un plan tactique parfait pour éteindre l’Aston Villa d’Unai Emery, avec un pressing au millimètre de sa ligne de quatre offensifs, parfaitement suivi par le reste de l’équipe. Il avait tout déchiffré. Le télescopage Chevalier-Bentaleb a ruiné sa masterclass », peut-on lire, quand son homologue et adversaire espagnol, Unai Emery, a récolté un 5. La nomination de flop est revêtue par Ismaily, avec la note de 5 : « Lillois le plus expérimenté en Europe, il a géré le tempo avec calme et a transmis sa sérénité. Mais il a dû serrer les dents pour freiner la fusée Bailey. »

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