U19 – J22 : « C’était dur de faire bouger cette défense », la réaction de Sebastien Pennacchio

Une cinquième victoire consécutive (2-1) pour la catégorie U19 du LOSC ce dimanche. Au coup de sifflet final, Sebastien Pennacchio ne pouvait qu’avoir le sourire. Malgré tout, tout n’a pas été parfait.

Quel bilan tirez-vous d’une rencontre dans laquelle vous avez dominé, mais éprouvé d’importantes difficultés face aux cages adverses ?

C’était dur de faire bouger cette défense. On était face à un bloc équipe assez bas et c’est un exercice toujours très compliqué. On est content du résultat parce que ce n’est pas évident de gagner ce genre de matchs. Après, je suis frustré du but parce que c’est celui qui nous met dans la me***, qui nous demande de tout recommencer et redonne espoir à l’adversaire. Ce n’était pas évident pour nous de retrouver cette surface aussi. On a beaucoup utilisé le synthétique dernièrement et là, de jouer sur l’herbe, mine de rien, il faut vite reprendre des repères parce que la circulation est moins rapide. Pour manœuvrer un peu le bloc équipe adverse, c’est plus dur. On a trop insisté plein axe et c’est pour cela que l’on a changé à la mi-temps. Les entrants ont apporté quelque chose aussi.

D’où vient l’égalisation à vos yeux ?

C’est un relâchement sur le plan mental. Je n’étais pas content parce que pour moi, on a fait preuve de suffisance. On a même failli se faire égaliser à la fin. On veut réussir à les (les jeunes Dogues, ndlr) transformer sur le plan mental et qu’ils deviennent vraiment des compétiteurs, peu importe l’adversité et le contexte. Ce sont trois points de plus, une cinquième victoire d’affilée, il nous reste quatre matchs, à nous de travailler là-dessus.

Cinq victoires d’affilée, qu’est-ce qu’il faut espérer et attendre par la suite face à des adversaires plus coriaces sur le papier ?

On se projette match après match parce que l’on n’a pas le droit à l’erreur. On ne regarde pas plus loin. Tant qu’on n’aura pas de joker, on ne pourra pas faire autrement. Il faut continuer à performer, sinon on n’aura pas de cerise sur le gâteau. On revient à deux points de Paris (leader), qui a un calendrier un peu plus facile que le nôtre. C’est simple, on va jouer les adversaires qui sont encore dans le coup avec Amiens et Lens notamment. Le calendrier est compliqué mais cela amène un peu d’effervescence. C’est aussi pour cela qu’on voulait mettre beaucoup d’énergie aujourd’hui. C’est bien aussi d’avoir cette pression du résultat. Cela fait appel à des valeurs mentales qui sont importantes.