Football
La parole aux supporters après LOSC – Sturm Graz : « On se souviendra à vie de ce printemps européen »
Dans cette rubrique, Le Petit Lillois donne la parole aux supporters du LOSC à l’issue de chacune de ses rencontres. Cette fois-ci, c’est un match nul face au SK Sturm Graz (1-1) qui a été commenté.
Un voyage victorieux en Autriche (0-3) et le LOSC n’avait plus qu’à finir le boulot. Jeudi dernier, sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, les Dogues l’ont fait. Ils se sont qualifiés pour le premier quart de finale européen de leur histoire. Une qualification définitivement acquise à l’issue d’un match nul ponctué d’une réalisation du jeune portugais Tiago Santos. Si les débats n’ont pas été les plus enlevés de l’année, la mission a été accomplie et le LOSC peut ainsi poursuivre son épopée. Outre la copie rendue, Romane, Vincent et Gabin ne pouvaient tous 3 qu’être satisfaits.
Une question de ressenti
Plus qu’un simple sport, le football est un vecteur d’émotions. C’est alors par ce biais que nous débutons cette analyse tripartite et les trois supporters précédemment nommés partagent des sentiments diverses et variés. Romane, la première à se lancer, veut d’abord transmettre de la joie : « Je suis contente, même si j’aurais préféré la victoire pour bien célébrer la qualification, le job a été fait. On a vécu une qualification historique, c’est parfait ! », s’exclame-t-elle, plus ou moins accompagné par Vincent : « On ne va pas se mentir, je n’attendais pas grand chose du match. Tout ce que l’on voulait, c’était la qualification et ça, ça fait vraiment plaisir. »
De son côté, Gabin ne peut cacher sa frustration. Il aurait aimé que le LOSC finalise le travail en beauté : « Je suis un peu déçu qu’il n’y ait pas de victoire à domicile mais il fallait s’y attendre. Les joueurs ont assuré la qualification et c’est l’essentiel. On n’a pas vu beaucoup de contenu mais ça passe après », conclut-il.
Le turn-over
Comme il l’avait promis en conférence de presse, Paulo Fonseca a profité de cette rencontre et de l’avantage acquis au match aller pour réaliser un sérieux turn-over au sein de son effectif. Rémi Cabella, Yusuf Yazici, Vito Mannone ou encore Gabriel Gudmundsson ont ainsi pu fouler le gazon devant leur public. Cette gestion a unanimement été félicitée par nos trois interrogés : « Je trouve que c’était une très bonne chose de faire un turn-over. Un enchaînement de malade nous attend, ça commence à Brest dimanche ! », estime Romane.
Pour Gabin, c’était une obligation : « Je pense que c’était nécessaire avant le long déplacement à Brest et cela a permis de garder beaucoup de qualités dans l’effectif, surtout entre des joueurs qui ont plus ou moins d’automatismes entre eux. Il y a beaucoup de joueurs qui ont eu du temps de jeu. C’est positif », souligne-t-il, appuyé par Vincent : « Ce qui ont joué, ont montré qu’ils voulaient aussi lutter pour une place de titulaire, donc cette rencontre a été importante pour le groupe, dans l’idée de concerner tout le monde. Quand tu vois la polyvalence de Gudmundsson, le retour de Cabella ou Bouaddi qui prend de l’expérience pour l’année prochaine, je prends ça comme une très bonne nouvelle. »
Une qualification historique
De son côté, afin de mettre cet éternel débat de côté, Vincent débute par le sujet qui fâche : « Si on lit les commentaires, ce n’est que la plus petite des compétitions européennes, mais elle n’est pas pour tout le monde. Cela permet tout de même de rencontrer de gros adversaires, lance-t-il. Faire un déplacement en Angleterre, beaucoup de clubs auraient rêvé de le faire. C’est historique, on s’en souviendra tous. On se souviendra à vie que l’on a vécu ce premier printemps européen », clame Vincent, quand Romane parle « d’une immense fierté ».
De son côté, Gabin joue les rabat-joie : « C’est un quart de finale européen, on ne peut pas cracher dessus, mais j’ai un peu de mal à le fêter car j’estime que dans cette compétition, c’était le minimum à avoir », lance-t-il, prouvant que notre panel peut représenter toutes les facettes de la communauté lilloise.
Aston Villa
Enfin, ce vendredi passé à Nyon pouvait être le centre des crispations et des tensions dans le camp lillois, et ce, au vu du verdict rendu par le tirage su sort des quarts de finale de cette Ligue Europa Conférence. Rapidement scellé, le sort a désigné Aston Villa comme étant le prochain adversaire du LOSC. Un gros morceau désigné comme étant archi favori par Sylvain Armand, hypothèse validée par nos trois interrogés, unanimes à ce sujet : « C’est vraiment le pire des tirages. Je ne vais pas mentir, je ne suis pas confiante du tout », avoue Romane.
Il y a de la crainte chez Vincent, qui se projette néanmoins avec ambition : « Ce tirage, il fait peur. C’est le gros morceau que tout le monde voulait éviter. Mais quand tu veux bien figurer dans une compétition européenne, il faut être capable de battre des adversaires de tout niveau. Cela va évidemment être très dur, mais on a l’avantage de pouvoir jouer le retour à domicile. L’enchaînement avec la Ligue 1 sera compliqué aussi. Les prochaines semaines vont être ultra décisives. Cela donne envie de vivre tout ça et j’espère que l’on pourra en profiter », lance-t-il, quand chez Gabin, il y a de l’espoir : « J’ai envie d’y croire. Contre une belle équipe, les joueurs auront à cœur de se donner à fond et ne se feront pas surprendre en prenant à la légère l’adversaire. On a également l’avantage de recevoir au retour donc si on limite la casse à l’aller, pourquoi pas aller la chercher », conclut-il ainsi ce nouvel épisode.
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