Publié le 5 mars 2024 à 12:06

Après 4 ans de naming en Ligue 1, Uber Eats voit son contrat expiré en fin de saison. Il pourrait bien être remplacé par un autre géant américain, McDonald’s.
C’est une actualité qui avait peu été évoquée jusqu’ici, éclipsée malgré elle par l’incertitude planant au-dessus de l’attribution des droits télévisés pour les cinq prochaines années, mais le contrat de naming liant Uber Eats au championnat prendra fin le 30 juin prochain. Des négociations ont eu lieu afin d’envisager une prolongation de cet engagement, mais la marque américaine a revu ses propositions à la baisse suite au départ de Neymar Jr, Lionel Messi et celui anticipé de Kylian Mbappé. Ainsi, tournant autour d’un montant inférieur aux 15 millions d’euros par an du dernier accord conclu, les discussions n’ont pas abouti.
Habitué du plateau de l’After Foot, émission diffusée sur les ondes la radio RMC, Daniel Riolo a révélé un intérêt soudain exprimé par un autre géant issu du continent américain, McDonald’s : « Vu que les négociations commerciales dans le football en France ne tournent qu’autour du PSG. Je suis désolé, mais c’est la vérité. Uber Eats voulait continuer, mais en donnant beaucoup moins au regard des audiences sur Prime Vidéo. Surtout qu’il n’y avait pas grand-monde pour ce naming… Et Vincent Labrune a vu un dossier arriver sur son bureau de tout en haut avec une somme rondelette. C’est McDo, mais qui n’a pas envie que ça se sache pour le moment, car ils n’ont pas encore prévu la communication. Ils sont en train de bosser dessus », lança-t-il ainsi ce lundi soir. Il indique également que la chaîne de fast-food s’apprêterait à s’engager pour les trois prochaines saisons avec le championnat français, et ce, autour d’un contrat d’une valeur de 60M€ (soit 20M€ par an).
Interrogée par Foot Mercato à ce sujet, la Ligue de Football Professionnel a refusé de commenter ces indiscrétions : « Nous sommes actuellement en discussions actives sur le naming de la Ligue 1 pour les saisons futures. Nous ne ferons aucun commentaire sur d’éventuelles rumeurs et nous communiquerons une fois que les décisions sont finalisées et validées par nos instances », peut-on lire, sans que rien ne soit donc réellement démenti.
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