Ludovic Obraniak (Prime Vidéo) : « Un calendrier costaud mais le LOSC s’en sort généralement bien »

Victorieux à l’issue de la 24e journée de Ligue 1 Uber Eats, le LOSC a forcé les consultants de Prime Vidéo à se projeter sur les échéances à venir. Ancien de la maison, Ludovic Obraniak est optimiste malgré les obstacles.

Samedi dernier, en déplacement à Auguste-Delaune, le LOSC est parvenu à dissiper de vieux démons en surpassant le Stade de Reims de Will Still sur le plus petit des écarts (0-1). Une rencontre qui lance la formation lilloise dans un calendrier chargé dans lequel se mélangent joutes européennes et adversités de grande envergure en championnat. En effet, du 02 mars (avec Reims) au 14 avril prochain, elle n’affronte que des concurrents directs dans la course à l’Europe. Un calendrier qualifié de « costaud » par Ludovic Obraniak qui ne voit néanmoins pas les Dogues faiblir de sitôt : « Quand l’on retourne en arrière et que l’on regarde l’historique des récentes confrontations face aux grosses équipes, le LOSC s’en sort généralement plutôt bien. C’est une équipe qui sait faire et qui a un coup d’avance sur les autres. Ce que je veux dire par là, c’est que son entraîneur lui permet d’avoir des certitudes dans son jeu. Cela fait deux ans que Paulo Fonseca enseigne cette philosophie de jeu. […] Cette équipe se connaît bien. Elle a toutes les aptitudes pour pouvoir aller batailler avec Brest pour la deuxième place », analyse l’ancien du LOSC, nuancé quelque peu par Édouard Cissé : « Un effectif restreint malgré tout, il va falloir faire très attention aux corps des uns et des autres », souhaitait-il rappeler.

Enfin, toujours sur les antennes de Prime Vidéo, c’est la prestation de Jonathan David qui a été scrutée de près. De son côté, Édouard Cissé est subjugué par son travail de sape : « Il a été exemplaire, notamment dans ses courses de pressing. C’est un peu le premier défenseur du LOSC, débute-t-il. Sur le but, il sent bien le coup. J’aurais préféré qu’il marque la première que celle-là, mais il a été intéressant par son implication, ses replis défensifs et dans son harcèlement des milieux adverses. Il a fait un match courageux et c’est bien pour Lille », conclut l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, complété par son compère : « Si David ne fait pas cette course, Yunis Abdelhamid peut partir balle au pied dans la diagonale. C’est cette course qui le fait un peu hésiter sur la prise d’initiative, le freine et produit cette erreur », constate Ludovic Obraniak, clôturant ainsi tous les débats du jour.