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Football

Lucas Chevalier et ses débuts au LOSC, pas ménagé par Jardim, Djalo et Fonte

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Corentin Betrancourt

Lancé dans le grand bain au LOSC lors de la saison 2022-2023, Lucas Chevalier a été contraint de s’imposer dans un vestiaire qui n’était pas acquis à sa cause.

C’était le 10 septembre 2022, un jour attendu par l’ensemble du peuple lillois qui n’attendait que lui. Ce jour-là, sur la pelouse de l’Orange Vélodrome, face à l’Olympique de Marseille, Lucas Chevalier (22 ans) portait pour la première fois les couleurs du LOSC et prenait ainsi place dans ses cages en lieu et place de Léo Jardim, déstabilisé par des erreurs répétées. Ses débuts, réussis sur les terrains, ont néanmoins été plus compliqués « en coulisses » pour le jeune homme qui n’avait ni statut ni réputation : « Côtoyer des mecs comme José (Fonte), des mecs très calmes et posés, ça aide. Mais à mes débuts, c’était un peu particulier parce que c’était (Tiago) Djalo et Fonte (en charnière centrale, ndlr) avec Jardim dans les cages et tous les trois, ils étaient amis. En fait, au début, je jouais (à partir du déplacement à Marseille, ndlr) mais on sentait qu’ils n’avaient peut-être pas… (digérer, ndlr). J’ai juste essayé de rentrer par la petite porte, de faire mes matchs, et me créer de la crédibilité pour qu’ils ne puissent plus rien me dire, confie le portier lillois. Je me disais qu’ensuite seulement, je pouvais commencer à mettre en place mon jeu et c’est ce qu’il s’est passé. »

« À l’entraînement, je peux parfois avoir des crises de nerfs »

Aujourd’hui, tout est plus simple pour Lucas Chevalier, dont la connexion avec Leny Yoro (18 ans) n’est plus à démontrer : « J’ai toujours eu la confiance, mais on va dire encore plus particulièrement cette année. Je me rends compte que je passe des caps, vraiment très rapidement. Je pense que j’ai plus progressé ces six derniers mois que ce que j’avais fait en deux ans. […] Cette année, je suis avec Leny et ça se passe très bien. On est deux joueurs issus de la formation et c’est plus cette année où j’ai développé un truc. […] Je suis très humain. Je viens du Nord de la France et j’aime beaucoup le partage. Je suis très sensible à ça. Je suis beaucoup dans les émotions », avoue le dernier rempart des Dogues dans des propos à retrouver sur les antennes de Prime Vidéo.

Les émotions, c’est justement ce qui l’a guidé pendant sa jeunesse. Depuis, Lucas Chevalier a évolué et a pris en maturité. Ce caractère de mauvais perdant ne peut plus être retrouvé qu’à l’entraînement : « Quand j’étais petit, c’était très difficile de me gérer. J’étais très mauvais joueur et j’avais horreur de perdre en fait. Je voulais être le meilleur partout et comme j’étais un peu bon partout dans les trucs sportifs, dès que je perdais je ne l’acceptais pas et je pleurais », confie-t-il, avant de transposer ça à ce qu’il peut vivre aujourd’hui : « Sur le terrain ? Je ne suis pas très expressif, même si je peux parfois pousser une gueulante, mais je ne suis pas celui qui va haranguer les collègues. Je pense que c’est pire qu’autre chose. Moi, je veux faire passer quelque chose de tranquille. Quand on prend un but, ce n’est pas grave, c’est comme ça. On est déçu mais il ne faut pas le montrer. Il faut être serein, répond-il. Je pense que je me suis calmé. A l’entraînement, je peux parfois avoir des crises de nerfs parce que tu travailles devant le but et les mecs t’allument à trois mètres, c’est trop. Quand tout le monde allume, je lâche des phrases pas très agréables (rires), mais pas en match. Là, on s’encourage et on se dit que ça va aller. C’est un plaisir avant tout. »

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