Valentin Vanbaleghem : « Le groupe se bat pour Paulo Fonseca et ses idées »

Membre de la réserve du LOSC, Valentin Vanbaleghem a déjà eu l’opportunité de côtoyer les professionnels et Paulo Fonseca. Un technicien dont il a d’ailleurs vanté certains mérites.

Issu du centre de formation du LOSC, Valentin Vanbaleghem (27 ans) a fait son retour chez les Dogues au cours de l’été après cinq saisons de vadrouille en France, en Italie et en Belgique. Dans un rôle d’encadrant, il évolue désormais au côté de jeunes joueurs talentueux au sein de la réserve lilloise. Il a, pour autant, eu l’occasion de côtoyer les professionnels à plusieurs reprises cette saison, d’abord lors de préparation estivale, du Domaine de Luchin à l’Allemagne. Une période qu’il a beaucoup appréciée : « Le groupe professionnel a très bien accueilli tous les membres du groupe Pro 2. Avec le coach aussi, cela s’est très bien passé. Ces entraînements sont très intenses, mais ils sont toujours assez ludiques, sous forme de jeux. C’est une philosophie qui me plaît énormément. J’ai beaucoup appris en deux mois de préparation », nous a-t-il confié dans un entretien exclusif.

Une intensité qui met les organismes à rude épreuve, c’est bien connu. Malgré tout, le groupe réagit bien et performe. Un fait constaté par Valentin Vanbaleghem en personne, estimant d’ailleurs que les Dogues sont tous unis derrière leur entraîneur, Paulo Fonseca : « Je pense qu’il monte en puissance et que la philosophie de jeu plaît. Il avait déjà mis ça en place l’année dernière, mais les joueurs adhèrent encore plus, même les recrues. Cela prend de plus en plus. En termes de résultat, ils sont bien et je les vois bien finir sur le podium. J’espère pour tout le monde que ça arrivera, pour les joueurs, le club et les supporters », déclare le milieu de terrain. « Complétement (les joueurs se battent pour défendre les idées de leur coach, ndlr). C’est ce qui ressort beaucoup. Le coach, que ça soit avec nous, les recrues ou les anciens, il met toujours en place sa philosophie et discute beaucoup avec les joueurs. Il ne met personne à l’écart. Parfois, certains entraîneurs se contentent de leur groupe et ne calculent pas vraiment les joueurs qui viennent de plus bas, ce n’est pas son cas. S’il faut s’arrêter cinq minutes pour expliquer quelque chose à un jeune de 17 ans qui arrive du groupe Pro 2 ou des U19, il le fera. C’est bien pour tout le monde, ça donne envie de se donner d’autant plus et de respecter ses consignes. »