Football
Adil Rami (DSF) : « Le problème c’est de savoir pourquoi l’arbitre ne laisse pas jouer, il y a la VAR »
Sur la pelouse du stade Gabriel Montpied, les Lillois ont été piégés par des Clermontois bien en place. Le LOSC a tout de même fait les frais d’une décision arbitrale qui a fait débat, notamment sur le plateau de Dimanche Soir Football.
Le match a été serré entre deux équipes pourtant opposées au classement. Les Clermontois, relégables, ont fait jeu égal avec le LOSC, qui avait pourtant bien commencé la rencontre avec plusieurs situations en quinze minutes. Les Auvergnats ont ensuite réagi et mis le pied sur le ballon sans se montrer particulièrement dangereux sur le but de Lucas Chevalier. Les Lillois ont eu du mal à se procurer des occasions, la faute à de nombreuses erreurs techniques. Selon Adil Rami, le LOSC méritait tout de même d’être récompensé pour son match, évoquant la situation litigieuse en fin de partie : « C’est toujours compliqué de jouer contre Lille. Clermont était bien en place avec un beau bloc bas. Les Lillois ont essayé mais n’ont pas fait mouche. Du moins, ils n’ont pas été récompensés car il y a quand même une action qui a fait débat. Ils auraient peut-être dû être récompensés, pour moi c’était le cas ».
Dominique Arribagé partage l’avis de l’ancien défenseur lillois sur cette situation. Selon lui, l’intervention de Rémy Cabella semblait régulière. Sa frappe, très bien placée, aurait pu changer le résultat de la rencontre et donner la victoire au LOSC. Une décision arbitrale qui a donc influencé le cours de la rencontre : « C’est tellement dur de marquer un but dans le football. On voit qu’il n’y a vraiment pas grand chose. Rémy Cabella gagne son duel. Il enroule bien sa frappe et la met dans la lucarne, ce qui aurait pu permettre aux Lillois d’avoir trois points. Il y a un petit contact léger mais, est-ce que ça suffit pour siffler faute ? Je ne sais pas ».
Avec l’apparition de la VAR durant les dernières années, les arbitres ont désormais l’opportunité de laisser une action se jouer avant de revenir sur leurs décisions. Une situation qui est souvent vue lors de doutes sur une position de hors-jeu. Adil Rami réitère son interrogation sur la décision de l’arbitre alors que la VAR est disponible : « Le problème, là, c’est de savoir pourquoi l’arbitre ne laisse pas jouer en sachant qu’il y a la VAR. Habituellement il laisse jouer pendant, cinq, dix, quinze, vingt secondes. Là, il y a deux secondes. Après tu reviens à la faute ».
Ludovic Obraniak, lui, ne partage qu’à moitié l’avis de ses deux compères. Même s’il estime qu’il n’y a pas faute, il est ravi de voir que l’arbitre central reprend du pouvoir malgré l’apparition de la VAR. Même s’il y a une erreur, Ludovic Obraniak est satisfait : « Moi, ça ne me gène pas. L’arbitre de centre reprend un peu de pouvoir. J’ai envie de ça. J’ai envie de moins de VAR et plus de responsabilités de l’arbitre central. Monsieur Batta est bien placé. Il est à cinq mètres. Il voit bien l’action. Il prend la décision. Certes, il se trompe. Il n’y a pas un réel contact. Ce but aurait dû être validé ».
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