Football
L1 – J14 : Du spectacle et des frissons, le LOSC s’offre un match à rebondissements
Opposé au FC Metz ce dimanche, le LOSC a d’abord manqué de réalisme devant les cages avant d’exploser au meilleur des moments (2-0).
Du glacial au neigeux, du neigeux au grêleux, au rythme d’intempéries, c’était aux Dogues et à leurs supporters de démontrer toute l’étendue de la chaleur du Nord ce dimanche, à l’occasion de la réception du FC Metz pour le compte de la 14ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Si les débuts ont été timorés, la suite a été explosive. Inconstant et parfois fébrile défensivement, c’est un LOSC spectaculaire, quelque peu similaire à celui de l’année passée, qui est finalement parvenu à s’imposer pour son retour à la maison (2-0).
Les montagnes russes
- Retard à l’allumage
De retour d’un long voyage en Slovénie, c’est sans leur habituel capitaine, Benjamin André, que les Dogues débutaient la rencontre. En pleine possession du cuir, ils ont d’abord été contraints de se heurter au bloc messin, aussi compact que tout le monde pouvait l’imaginer avant le coup d’envoi. C’est ainsi que la première frappe cadrée est déclenchée à la 24ème minute, par l’intermédiaire d’Edon Zhegrova, tentative à laquelle répondent les visiteurs dans la foulée, par leur première situation (26′). Il aura néanmoins suffi de ces deux étincelles pour que la rencontre s’emballe et devienne totalement folle.
Pressé par une écurie lorraine plus entreprenante offensivement après avoir longtemps boudé son plaisir, Alexsandro est auteur d’une relance hasardeuse sur Leny Yoro, dont la technique ne suffit pas pour contrôler et résister au pressing. Le jeune Dogue fait faute et concède un penalty que l’on pourrait qualifier de sévère. Un scénario parfait que le FC Metz n’a néanmoins jamais pu embrasser, la faute à une première parade de Lucas Chevalier, une première sur penalty (29′). Tout feu tout flamme suite à ce fait de jeu, le LOSC s’offre un temps fort durant lequel Yusuf Yazici trouve le poteau avant que Jonathan David ne manque le cadre à deux mètres des cages (32′), même lui n’en croit pas ses yeux. Une occasion puis une autre, c’est ensuite au tour de Yusuf Yazici de frapper vers les étoiles (37′). Deux manqués qu’ils auraient bien pu regretter.
- Faits de jeu intempestifs
Toujours dans l’euphorie, les Dogues étaient à un cheveu, ou plutôt un coup de sifflet, de se faire cueillir à froid. A la 38ème minute, Gabriel Gudmundsson est auteur d’une faute certaine dans la surface, sur laquelle l’arbitre de la partie ne revient néanmoins pas, tout comme l’assistance vidéo. Loin d’avoir pris du plomb dans l’aile, les Lillois profitent de ce fait de jeu pour frapper au meilleur des moments, avant la pause. Dans le temps additionnel, Oukidja est d’abord auteur d’une grosse parade sur une tentative d’Edon Zhegrova (45′) avant de céder à deux reprises. Sur une frappe d’Angel Gomes, il est auteur d’une faute de main et relâche dans les pieds de Yusuf Yazici, qui ouvre aisément la marque à bout portant (45+1′). Un but peut en cacher un autre, Jonathan David provoque un penalty, que certains pourront juger de sévère, qu’il transforme dans la foulée (45+5′). Les joueurs du LOSC rentrent ainsi aux vestiaires avec un sérieux avantage de deux pions, qui vient concrétiser leur domination malgré certaines frayeurs.
Une gestion inconfortable
De retour sur la pelouse, les Dogues cherchent à ameuter leurs adversaires avant de jaillir sous le rythme de contre-attaques. Une physionomie nouvelle qui provoque de sérieux frissons et profite finalement aux Messins. Engagé dans une phase de transitions, le FC Metz s’offre une occasion en or, irrégulièrement stoppé par Lucas Chevalier, qui provoque un second penalty. Une erreur qu’il répare de lui-même, avec un second arrêt dans ces phases de jeu, son deuxième seulement dans cette partie où les Messins n’ont cadré qu’à deux reprises à ce moment de la partie. Ce raté ne coupe néanmoins pas leur élan et ils parviennent à faire déjouer le bloc lillois à plusieurs reprises. Dans ses cages, le portier lillois reste vigilant et repousse une à une les tentatives adverses et, quand il est pris à défaut sur un double contact, peut compter sur Alexsandro pour le sauver sur sa ligne (78′). A l’opposée, les Dogues se créent de nombreuses situations, mais peu de réelles occasions à l’exception d’une incursion de Rémy Cabella. A l’issue d’une combinaison avec Jonathan David au plein cœur de la surface, son centre est néanmoins freiné avant d’être stoppé (86′). Il s’agit là de la dernière véritable occasion de cette partie, qui se solde par un score identique qu’à la pause (2-0).
Le LOSC fait une belle opération au classement général, suivant le wagon de tête tout en grappillant trois points sur l’OGC Nice, deuxième et défait par le FC Nantes la veille. A noter, comme jeudi dernier, l’entrée en jeu d’un jeune du crue : Ichem Ferrah.
LOSC 2-0 FC Metz (2-0)
14ème journée de Ligue 1 – Dimanche 03 décembre – 17h05
But(s) : Yazici (45+1′), David (sp 45+5′) pour le LOSC
Avertissement(s) : /
LOSC : Chevalier – Santos, Yoro, Alexsandro, Gudmundsson – Bentaleb (André 56′), Gomes – Cabella, Yazici (Haraldsson 70′), Zhegrova (Ferrah 88′) – David (Bouaddi 88′)
Entraîneur : Paulo Fonseca
FC Metz : Oukidja – Kouao (Nduquidi 11′), Traoré, Cande, Udol – Jean-Jacques, Camara (N’Guessan 90+1′) – Van den Kerkhof (Asoro 46′), Jallow, Sabaly (Diallo 73′) – Elisor (Tetteh 74′)
Entraîneur : László Bölöni
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