Milenko Acimovic (ex-LOSC) et son plus beau match avec les Dogues : « J’ai un peu perdu mes esprits »

Le LOSC est allé à la rencontre de Milenko Acimovic, ancien joueur lillois. Le Slovène est revenu sur son aventure lilloise, et notamment un moment particulier, qu’il décrit comme le plus beau de son passage nordiste, le match face à Manchester United.

Milenko Acimovic a été l’un des acteurs de l’une des rencontres les plus emblématique de l’histoire européenne du LOSC. Le 2 novembre 2005, au Stade de France, le LOSC joue son quatrième match de la phase de groupes de Ligue des Champions face à Manchester United. Dans un stade plein, les Lillois reviennent d’un match nul (0-0) à Old Trafford. Ce soir-là, la magie opérera et le LOSC s’imposera sur la plus courte des marges (1-0) grâce à un but de Milenko Acimovic. D’ailleurs, le Slovène décrit cette rencontre comme la plus belle de son aventure lilloise, de par le résultat mais également l’atmosphère que cela a créé dans la ville : « Je me souviens encore très bien du matin qui suivait le match et celui d’avant la rencontre. On jouait contre des grands noms. Il y avait Sir Alex Ferguson ou encore Cristiano Ronaldo. Je me souviens quand on est revenu à Lille le matin suivant. Quand tu te baladais dans les rues, tu sentais que tout le monde avait vu le match. Je me suis dit : Wow, le football peut faire ça. »

Sur une finition parfaite, et une balle placée sous la barre d’Edwin Van der Sar, le Slovène ouvre le score et célèbre son but. Une célébration qu’il n’oubliera pas. Dans l’euphorie, Milenko Acimovic se dirige vers la tribune des supporters anglais, donnant l’impression de provocation. Presque vingt ans plus tard, il explique qu’il ne l’a pas fait volontairement : « Je me souviens de tout à propos de ce match. Mais au moment où je marque le but, dans les dix, quinze, vingt secondes qui ont suivi, j’ai un peu perdu mes esprits. […] Au moment de célébrer, il y a 95 % de chance que je tombe sur la tribune de mes supporters, mais je relève la tête et je vois écris Manchester. C’est au moment de revenir sur la pelouse où je vois que tout le stade est rouge. »