Edito : Attention à la chute, c’est l’heure du sprint intermédiaire

Terme bien connu des adeptes du cyclisme, un sprint intermédiaire peut aussi se fondre dans le vocabulaire footballistique. C’est en tout cas ce qui attend les Dogues avant les fêtes de fin d’année.

En cyclisme, au contact du bitume, au cœur du peloton, le terme de sprint intermédiaire fait référence à une section spécifique au cours d’un tracé. Une étape dans l’étape lors de laquelle les coureurs ont l’opportunité de démontrer leurs qualités de sprinteur pour grappiller des points, ainsi que des primes, et ce, même s’ils sont encore loin de la ligne d’arrivée. Des paliers stratégiques dans un parcours qui permettent notamment de vivre une course plus animée, ce que s’apprête à vivre les joueurs du LOSC à l’approche des fêtes de fin d’année.

Des promesses au concret

Si la Ligue 1 Uber Eats n’est pas un sprint, mais plutôt un marathon, son dénouement est toujours assimilé à l’épreuve du 100 mètres et le sera d’autant plus alors que le suspense est plus présent que jamais lors de cet exercice 2023-24. Un tiers du championnat s’est déjà écoulé et seulement sept petites unités séparent le leader (PSG, 27 pts) du cinquième (Reims, 20 pts). Un combat similaire en bas de tableau avec toujours sept unités entre la lanterne rouge (OL, 7 pts) et le neuvième, pile dans le ventre mou (FC Nantes, 14 pts). L’enjeu est donc présent à tous les niveaux.

Du côté du LOSC, l’optimisme est de mise alors que 20 points ont été grappillés depuis le début de la saison. Un total qui permet aux Dogues de figurer au pied du podium. Pour autant, malgré cette position flatteuse, ils ont parfois vécu des temps troublés, notamment lorsque certaines unités ont été perdues en cours de route alors que la maîtrise était bel et bien lilloise. Peu importe, le passé reste le passé et la formation nordiste doit désormais se tourner vers l’avenir pour poursuivre sa marche en avant, comme le font d’ailleurs la plupart de ses plus jeunes éléments. La trêve internationale bientôt clôturée, c’est vers les joutes à venir qu’il faut se tourner où sept (le chiffre porte-bonheur devient redondant) dernières oppositions sont à cocher au calendrier. Sur la scène européenne comme aux quatre coins de l’Hexagone, de féroces adversaires attendent les Dogues dans ce sprint intermédiaire avant les fêtes. Une période de transition propice aux bilans. Des promesses entrevues, il faut désormais approcher du concret et cela passera forcément par des résultats. Cap à Lyon (J13, 26/11) pour lancer les débats.