Football
« L’axe était la clé, on l’a maîtrisé », la réaction de l’adversaire après LOSC – Stade de Reims

Sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, le Stade de Reims est parvenu à cueillir les Dogues (1-2). Une victoire dont se félicite Will Still, heureux de voir que sa tactique a eu l’effet escompté.
Will Still (30 ans)
Quelques minutes après le coup de sifflet final, alors qu’il venait de clore son discours auprès de ses joueurs au centre de la pelouse, Will Still est apparu en conférence de presse. Le technicien rémois a débuté par une analyse de la rencontre : « Je pense que le plan de jeu était assez clair. On voulait absolument fermer l’axe où Lille aime bien passer. Dans l’ensemble, on l’a très bien maîtrisé, notamment en première période. Notre travail est facilité par ce but assez tôt sur coup de pied arrêté, encore un, et puis le plan de jeu a parfaitement fonctionné sur le deuxième but. Ils forcent quelque chose pleine axe, on arrive à récupérer le ballon et à exploiter les espaces qu’ils laissent dans ces phases-là. Tout ça est très positif. On n’a pas eu de séquence où l’on s’est endormi, ça aussi, c’est positif. Je pense qu’aujourd’hui, on a vu la vraie image du Stade de Reims, capable de jouer, de tenir un plan de jeu, de rester concentré et de faire le dos rond au moment où il faut le faire. Je ne peux être que très fier de tous les joueurs et de tout le staff », a-t-il d’abord déclaré, insistant sur l’importance du combat gagné au milieu de terrain : « Je pense que notre adaptation est la clé. L’année dernière, au match retour, on avait joué avec un système qui n’en était pas vraiment un. Là, ce soir, on a encore adapté ce que l’on voulait parce qu’on savait très bien que la grande qualité de Lille est de passer par l’axe avec des joueurs de talents comme Benjamin André et Angel Gomes. Notre priorité absolue était de fermer cet axe du jeu et de contrôler le milieu de terrain. Pendant une grosse partie de la rencontre, on a toujours été en supériorité dans cette zone du jeu. »
Enfin, c’est l’état d’esprit de son groupe qu’il a apprécié, capable de résister aux vagues lilloises en seconde période. Cette victoire, il ne la considère pas comme étant brillante, mais la saisit les bras tendus : « On a été capable de montrer nos valeurs collectives, c’est-à-dire que même quand tu souffres, tu es capable de gérer les temps faibles et de limiter les occasions. Parfois, il ne faut pas être beau ni sexy, il faut juste savoir gagner des matchs et c’est ce que l’on a réussi à faire », a lancé le technicien rémois, ambitieux à la tête du Stade de Reims : « On se l’est toujours dit. On a peur de personne. On est capable de faire de grandes choses, mais parfois, notre adversaire, c’est nous-mêmes. Ce soir, on a tenu bon. On a fait de sacrés efforts défensifs et, par séquence notamment en première période, on a montré de belles choses avec le ballon. Venir à Lille, ce n’est clairement pas évident, alors c’est plus que positif mais ça ne sert à rien de s’enflammer. Si on perd dimanche, on ne se souviendra déjà plus de cette victoire. A nous de rester régulier, c’est la chose la plus difficile dans le football », a-t-il ainsi conclu.
Yunis Abdelhamid (35 ans)
En parallèle, cette fois-ci au micro de Prime Vidéo, c’est Yunis Abdelhamid qui a analysé les 90 minutes écoulées : « On a eu très peur parce qu’on subissait. On le voit tout seul fasse au but, on pensait qu’il allait faire la passe à Jonathan David. Je pense qu’on a montré de la détermination, on a souffert ensemble. En deuxième mi-temps, ça a été plus difficile alors qu’on sortait d’une première période plus maîtrisée. On a su faire le dos rond. On connaît la qualité de Lille, et c’est ce que l’on attendait de ce match. On a été récompensé de nos efforts », a commenté le vétéran rémois.