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LOSC – NK Olimpija Ljubljana : Bafodé Diakité sent une différence entre la Ligue 1 et l’Europa Conference League

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Victor Orgaer

Seul joueur à être passé à nos micros à l’issue de LOSC – NK Olimpija Ljubljana, Bafodé Diakité a analysé la partie qui s’est déroulée sous nos yeux en avouant une différence d’état d’esprit entre la Ligue 1 et l’Europe.

La mine déconfite, c’est un à un que les joueurs du LOSC sont passés devant nous sans nous accorder le moindre mot, comme s’ils venaient d’essuyer un revers. Heureusement, après quelques minutes de patience, Bafodé Diakité a débarqué avec le sourire aux lèvres, toujours aussi naturel qu’à l’accoutumée. Il a ainsi été lancé sur les 90 minutes écoulées : « On a eu un début difficile, avec des pertes qu’habituellement on ne fait pas, face à un adversaire qui a parfois réussi à en profiter. Heureusement, on a su se remettre dedans, et marquer le premier but qui nous a libéré. […] Je trouve que c’était plus simple de ressortir les ballons en deuxième mi-temps. En première période, c’était plus compliqué. Ils étaient bien en place, ils coulissaient. Heureusement, le fait qu’ils sortent sur nous, ça créait des décalages », a déclaré le jeune défenseur lillois.

Dans un second temps, c’est la fin de match délicate vécue par les siens qui a été au cœur des discussions. Une mauvaise habitude prise par les Dogues qui, comme l’explique Bafodé Diakité, n’ont pas encore trouvé la solution : « Si je savais ce qui nous manquait, on aurait fait en sorte que cela ne nous arrive plus. Mais nan, je ne saurais vous dire. Il faut que l’on continue à travailler pour que ces périodes arrivent le moins possible parce que là d’accord, on a gagné, mais face à d’autres adversaires, ça peut nous coûter cher », a-t-il lancé avant de poursuivre sur l’ambiance de cette partie, sans le quota habituel de supporters : « C’est toujours bizarre, mais ça nous est déjà arrivé l’année dernière au début de la Coupe de France, donc après, qu’il y ait beaucoup de monde ou pas, nous, on fait notre travail sur le terrain. Ce n’est pas grave, ce sera mieux la prochaine fois. »

Enfin, pour clore cette petite analyse, le défenseur central, aussi bien latéral, a noté, ou plutôt ressenti, de sérieuses différences entre la Ligue 1 Uber Eats et les joutes européennes qu’il découvre au fil des semaines : « Oui, on le sent parce que c’est une compétition dans laquelle tout le monde veut aller loin et on sent que l’adversaire a envie de gagner dès maintenant pour se mettre à l’abri pour la suite. En championnat, on sait qu’on peut se rattraper en cours de saison, qu’elle est encore longue. On a plusieurs chances. Là, c’est différent, On a que six matchs et il faut être capable d’être devant le plus tôt possible. »

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