Publié le 16 juin 2022 à 12:00

De retour aux commandes du centre de formation du LOSC avec l’arrivée d’Olivier Létang, Jean-Michel Vandamme a entamé un grand travail de fond après le passage contrasté du duo Campos – Lopez. Arrivant à sa fin, le mois de juin sonne l’heure d’un premier bilan.
« Quand je suis arrivé, j’ai récupéré un désert. […] La formation n’avait plus d’importance… » Des paroles lancées avec amertume par Jean-Michel Vandamme qui, pour son retour chez les Dogues, est arrivé dans un champ de ruines. Des déclarations justifiées lorsque l’on s’attarde sur des études réalisées par l’Observatoire du football CIES et qui placent le LOSC en 12ème position, en partant de derrière, des clubs du top 5 européen ayant donné le plus de minutes aux joueurs formés en leur sein (0,1%). Bon dernier en Ligue 1, Lille dénote comparé à la moyenne générale française évaluée à 11,8% et qui démontre l’ampleur du travail qui l’attendait lors de son retour en avril 2021. Fort d’une riche expérience en terres nordistes avec un passage de 1993 à 2011 en tant que directeur du centre de formation avant d’hériter de la position de directeur sportif jusqu’en 2018, il compte bien relancer une dynamique positive à Lille avec une stratégie basée sur la jeunesse.
Pour son retour, Jean-Michel Vandamme a tapé du poing sur la table en laissant derrière lui la grille salariale aux émoluments démesurés installée par Luis Campos à son arrivée pour revenir à des bases plus raisonnables dans la moyenne des centres de formation français. Une prise de risque qui aura coûté le départ de deux jeunes prospects prometteurs en fin de contrat, Badredine Bouanani et Nathan Buayi-Kiala (2004). Deux départs compliqués à digérer, contraires à la nouvelle stratégie du LOSC basée sur le rajeunissement de l’effectif de Stéphane Pichot et des équipes de jeunes. Conscient de la mission qui l’incombe, le technicien de la réserve lilloise n’hésite pas à donner sa chance à de jeunes talents qui ne demandent qu’à fouler les pelouses.
Composition alignée lors de la première journée de National 3
Negrel (2003) – Bouleghcha (2002), Innocenti (2002), Rolland (2003), Lantaki (2004) – Mpembele (2002), Wackers (1998), Longonda (2002), Capita (2002) – Bica (2003), Bouanani (2004)
Remplaçants entrés en jeu : Simbakoli (2001), Kapi (2002), Raghouber (2003).
Composition alignée lors de la dernière journée de National 3
Raux (2003) – Ramet (2003), Rolland (2003), Yoro (2005), Diallo (2001) – Raghouber (2003), Makhabe (2003), Baleba (2004) – Mpembele (2002), Messoussa (2004), Lachaab (2005).
Remplaçants entrés en jeu : Vromant (2004), Breslau (2003), Bouleghcha (2002).
Au fil des mois, la génération 2002 a petit à petit laissé place aux générations suivantes et semble désormais vouée à délaisser le centre de formation lillois. Une opération de rajeunissement lente et progressive qui devrait s’accentuer dès le début de la saison prochaine alors que de multiples départs sont à prévoir dans les semaines à venir. Des jeunes joueurs ont d’ores et déjà pointé le bout de leur nez avec des éléments forts tels que Leny Yoro, Younes Lachaab ou Amine Messoussa qui laissent entrevoir de belles promesses. Présent à leur tête, Stéphane Pichot devra canaliser une jeunesse fougueuse tout en faisant de leur rage un atout. De son côté, Orlando Silvestri, entraîneur des U19, héritera d’une génération 2005-2006 particulièrement prometteuse qui devrait pousser pour tenter de se faire sa place un cran plus haut, au sein de la réserve lilloise.
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