Benjamin André : « Ce n’est pas la fin d’un cycle, on a encore envie de gagner »

Benjamin André et Jocelyn Gourvennec étaient présents en conférence de presse ce jeudi. A l’approche de la rencontre face à Nice, les deux hommes forts de l’équipe lilloise ont insisté sur l’importance de la continuité du groupe.

L’entraîneur lillois Jocelyn Gourvennec est passé devant la presse ce jeudi après-midi. S’il a insisté sur la continuité du projet de jeu de l’équipe, il considère qu’il faut aussi la faire progresser sur ses points faibles : « Tout l’enjeu de mon travail, c’est de renforcer les points forts de l’équipe. Il faut continuer à être tranchant, à être fort sur les transitions. Il s’agit de renforcer, pas de changer le style de l’équipe. Evidemment, il y a des axes de progression. Il faut être encore plus performants sur les coups de pieds arrêtés, et face aux blocs bas. Il faut garder les points forts, mais aussi remédier aux petits problèmes quand, en face, les lignes sont plus resserrées. Il faut travailler sur la capacité de l’équipe à faire plus de passes pour faire bouger le bloc. Il faut gagner en maîtrise collective, les joueurs en sont capables. Les plus grandes équipes ont une très bonne maîtrise. Les plus grandes équipes savent alterner maîtrise et transition. Quand vous regardez le Bayern, City, ou Liverpool, ces équipes sont capables de faire ça. Le scénario du match conditionne souvent ce qu’on doit y mettre ».

Benjamin André, qui commence sa troisième saison avec les Dogues, a conscience que l’équipe est dans la continuité de ce qu’elle pouvait faire ces derniers mois : « Le coach est arrivé dans une totale continuité. Il n’y a pas eu de grand chamboulement. On sait ce qu’on sait faire. On fonctionne quasiment pareil depuis que je suis ici, il y a vraiment une continuité. Ce n’est pas la fin d’un cycle, on a tous encore envie de gagner. C’est plus facile de s’adapter. Chacun sait ce qu’il a à faire. Il a des choses à gommer, ou sur lesquelles on peut progresser. Le coach apporte sa patte, par petites touches. Il y a notamment la notion de repartir de derrière, de repartir court, quand c’est possible. Il appuie sur ça ».