LOSC
Un Euro 2020 riche en Dogues : toutes les infos avant le début de la compétition
Trois ans que l’on n’a plus senti l’odeur d’un été accompagné d’une grande compétition internationale où une vingtaine de joueurs deviennent des stars pendant l’espace d’un mois dans un pays tout entier et ont même l’occasion de se révéler au grand public. L’occasion également pour nos Dogues de poursuivre sur leur lancée du titre de champion de France, mais aussi pour nos anciens Dogues de se montrer et faire la fierté de leur patrie et des supporters lillois.
Maignan, Pavard et Digne en tête de liste des favoris pour la victoire finale
Le 18 mai dernier, lors de l’annonce de la liste des 26 joueurs sélectionnés pour l’Euro par Didier Deschamps, le groupe France accueillait un Lillois et deux anciens Dogues, Benjamin Pavard et Lucas Digne, tous deux formés au club. Désormais, plus aucun joueur lillois ne figure avec le Français puisque Mike Maignan rejoint l’AC Milan après six ans au sein du club lillois et une fin en apothéose.
Deux ans après le titre de champion du Monde obtenu en Russie, la France semble faire office de grandissime favori pour cette compétition et semble se présenter sur la ligne de départ avec encore davantage de force que lors de la Coupe du Monde 2018. En effet, en plus d’Antoine Griezmann, Ousmane Dembélé, Kingsley Coman, Kylian Mbappé, Marcus Thuram et Olivier Giroud, le retour de Karim Benzema change la donne et permet à l’attaque tricolore de prendre une nouvelle dimension. Mais les Bleus commencent fort, et doivent d’abord sortir d’un groupe difficile avec notamment le Portugal et l’Allemagne, premier adversaire des Bleus, le 15 juin à Munich.
- Maignan, une compétition pour l’expérience
Appelé régulièrement depuis mai 2019, le nouveau portier de l’AC Milan, Mike Maignan, est logiquement dans le groupe pour l’Euro. En compagnie des expérimentés Hugo Lloris et Steve Mandanda, Mike Maignan aura l’occasion d’apprendre et de s’imprégner de la préparation d’une telle échéance et préparer son avenir radieux en sélection. En effet, même s’il part en tant que numéro 3 derrière Mandanda, le portier formé au PSG semble avoir toutes les capacités pour devenir le prochain gardien numéro 1 de l’Equipe de France.
- Digne, enfin titulaire ?
La donne et différente pour les deux anciens Dogues, qui ont déjà l’expérience d’une grande compétition avec les Bleus. L’ex-Lillois Lucas Digne, auteur d’une saison remarquée au poste de latéral gauche à Everton vit sa troisième compétition internationale avec la bande à Deschamps. Pas appelé pour la Coupe du Monde 2018, c’est lors du Mondial 2014 et de l’Euro 2016 que le joueur formé au LOSC apparait en tant que doublure de Patrice Evra. Parti pour figurer dans l’ombre de Lucas Hernandez, l’ancien du Barca pourrait profiter de sa dynamique actuelle pour enfin s’imposer comme titulaire. Son entrée contre le Pays de Galles (3-0), mercredi, lui a forcément fait gagner des points auprès du sélectionneur français.
- Pavard, un statut à assumer
Enfin, le natif de Jeumont et aujourd’hui latéral droit du Bayern Munich, Benjamin Pavard. Son ascension surprise lors du Mondial 2018 n’a pas forcément plu à tout le monde, mais l’ancien de Stuttgart est toujours là, bien installé au poste de latéral droit de l’Equipe de France. Critiqué cette saison pour des performances moins cliquantes, le vainqueur de la Ligue des Champions 2020 avec le Bayern, revient en forme dans cette fin de saison et enchaîne les bonnes performances. Souvent décrié pour sa qualité de centre, Pavard semble également avoir progressé sur cet axe ainsi que sur son apport offensif. Si son poste de titulaire semble acquis, la surprise Jules Koundé pourrait également plaire à Didier Deschamps. Le joueur formé aux Girondins de Bordeaux a également été l’un des hommes dont la partition a été appréciée ce mercredi soir lors de son entrée contre les Pays de Galles au poste de latéral droit.
Le programme des Bleus
- Mardi 15 juin (21h) : France – Allemagne à l’Allianz Arena de Munich (match diffusé sur M6 et BeInSports)
- Samedi 19 juin (15h) : Hongrie – France à la Puskas Arena de Budapest (match diffusé sur TF1 et BeInSports)
- Mercredi 23 juin (21h) : Portugal – France à la Puskas Arena de Budapest (match diffusé sur TF1 et BeInSports)
Un exploit à rééditer pour le Portugal de Sanches et Fonte
Déjà présents lors du premier sacre historique du pays en 2016, José Fonte et Renato Sanches ont l’occasion de se retrouver sur le toit de l’Europe pendant quatre années supplémentaires. Sorti deuxième du groupe B, derrière la surprenante équipe d’Ukraine, le Portugal arrive avec un statut différent, celui du vainqueur sortant, mais avec la même humilité et les mêmes forces qu’il y a quatre ans. Toujours emmenée par son leader incontesté Cristiano Ronaldo, la sélection ibérique pourra aussi compter sur sa charnière centrale composée du capitaine Lillois et du meilleur joueur de Premier League cette année, le citizen Ruben Dias. Dans le même groupe que la France, le Portugal compte également sur ses nombreuses armes offensives pour connaître les phases finales. Le 15 juin à 18h, les Portugais pourront prendre un bon départ en s’imposant contre la Hongrie.
- Fonte, une solidité à conserver
A 37 ans, papy José Fonte fait de la résistance. Lui qui jouait encore à Southampton lors de la dernière édition et qui était parti tenter l’expérience chinoise, il a su ensuite redonner un nouveau souffle à sa carrière en devant la figure de proue d’un projet. Un projet qui l’a amené à devenir champion de France il y a quelques jours, mais qui lui a surtout permis de continuer son aventure en sélection. Avec Pepe ou Ruben Dias, la défense portugaise est reconnue pour être infranchissable, les Bleus en ont le souvenir. Titulaire avec Pepe lors du premier match de préparation contre l’Espagne, la réputation de cette défense de fer a été respectée (0-0).
- Renato Sanches, briller pour se rappeler du passé
Jeune surprise de la liste de Fernando Santos en 2016, Renato Sanches finissait la compétition comme un star en devenir après sept matchs de haut niveau. Cinq ans plus tard, les choses sont différentes pour le joueur lillois. Passé par le Bayern et soumis à de nombreuses difficultés durant sa jeune carrière, le joueur de 23 ans semble enfin avoir trouvé une stabilité au LOSC qui lui permet aujourd’hui d’être rappelé régulièrement dans les listes de Fernando Santos. Présent dans cette dernière liste, le milieu lillois a de la concurrence durant cette compétition. Danilo, Bruno Fernandes, Sergio Oliveira, Joao Moutinho sont aussi de la partie et ne laisseront rien sur leur passage. Mais le natif de Lisbonne connaît la concurrence et compte bien utiliser son expérience lilloise pour se faire une place de titulaire dans ce milieu de terrain portugais.
Le programme de la Seleçao
- Mardi 15 juin (18h) : Hongrie – Portugal à la Puskas Arena de Budapest (match diffusé sur BeInSports 1)
- Samedi 19 juin (18h) : Portugal – Allemagne à l’Allianz Arena de Munich (match diffusé sur M6 et BeInSports 1)
- Mercredi 23 juin (21h) : Portugal – France à la Puskas Arena de Budapest (match diffusé sur TF1 et BeInSports)
Une sélection Turque à l’accent ch’ti ?
Depuis 2018 et l’arrivée de Zeki Celik dans le Nord de la France l’attrait du peuple Turc n’a cessé d’augmenter pour le LOSC, club désormais composé de cinq turc (Zeki Celik, Yusuf Yazici, Burak Yilmaz, Mustapha Kapi et Ferhat Cogalan). Aujourd’hui, à l’aube d’une nouvelle compétition continentale, les rôles s’inversent. Tous les yeux des supporters nordistes sont rivés sur la sélection rouge qui retrouve l’Euro et qui compte bien ne pas faire que participer. En effet, dans un passé récent en 2008, la Turquie avait réussi à se hisser en demi-finale de la compétition éliminée par l’Allemagne (3-2). Un exploit encore dans toutes les mémoires. Au sein d’un groupe relevé avec la Suisse, l’Italie et le Pays de Galles, la Turquie devra tenter de faire parler sa fougue pour se hisser vers le chemin de son glorieux passé.
- Yilmaz, prêt à casser la Burak ?
En feu avec le LOSC depuis son arrivée, Burak Yilmaz n’a pas manqué de suivre la dynamique lors des rassemblements avec sa sélection nationale, où l’attaquant de 35 ans a notamment récemment inscrit un triplé sensationnel contre les Pays-Bas de Memphis Depay. Son exceptionnel coup franc avait notamment attiré l’attention tellement la puissance, le caractère et le talent du joueur furent mélangés sur cette action. Véritable idole dans son pays, l’espoir de tout un peuple est sur les épaules du Kral qui n’a pas tardé à se faire remarquer lors de la première rencontre de préparation en ouvrant le score lors du succès contre la Moldavie (2-0). Veuillez ne pas vous mettre sur son passage, Burak est déjà prêt à vous écraser.
- Yazici, une opportunité à ne pas manquer
Coéquipier de Burak en club et en sélection, Yusuf Yazici, prince de Trabzon, peine encore à montrer sa toute sa splendeur avec le LOSC. Capable de se sublimer sur quelques matchs, quoi de mieux que l’Euro pour le jeune Turc pour exploser pleinement aux yeux du grand public. Appelé régulièrement en sélection depuis 2017, sa place de titulaire n’est pas encore acquise même si son temps de jeu en sélection augmente depuis le mois de mars (4 titularisations en 4 matchs). De bon augure avant l’Euro.
- Zeki, performer avant l’exil ?
Ce n’est pas une nouveauté, après trois années de bons et loyaux services au LOSC, Zeki Celik se verrait bien poursuivre sa carrière loin du Nord de la France. Alors vient à lui l’opportunité de se montrer à la vue d’une plus grande audience en emmenant sa sélection avec son expérience malgré son jeune âge. Sans réelle concurrence son côté droit, l’ancien de Bursaspor semble dans les meilleures dispositions pour exploser aux yeux de l’Europe entière.
Le programme de la Turquie
- Vendredi 11 juin (21h) : Turquie – Italie au stade Olympique de Rome (match diffusé sur BeIN Sports 1 et TF1)
- Mercredi 16 juin (18h) : Turquie – Pays de Galles au stade Olympique de Bakou (match diffusé sur beIN Sports 1)
- Dimanche 20 juin (18h) : Suisse – Turquie au stade Olympique de Bakou (match diffusé sur beIN Sports 2)
La Croatie de Bradaric en outsider ?
Trois ans maintenant que les Croates attendent de prendre une revanche sur une Coupe du Monde 2018 terminée à la pire place possible. Battus par les Français, la sélection au Damier veut regoûter au succès et clôturer le travail d’une génération presque dorée. Est-ce la dernière chance de remporter un trophée ensemble pour les Modric, Rakitic, Perisic et autres qui commencent à tirer la langue dans leurs clubs respectifs. Mais l’apport de fraîcheur avec des jeunes comme Domagoj Bradaric peut permettre aux Croates de revenir sur le devant de la scène. Favori en compagnie de l’Angleterre, le vice-champion du monde devra assumer son nouveau statut, mais l’Ecosse et la République Tchèque seront à l’affut du moindre faux-pas.
- Bradaric, une opportunité pour apprendre
Tout juste sorti de l’Euro U21 éliminé en quart-de-finale contre l’Espagne), Domagoj Bradaric enchaîne avec la sélection nationale A pour l’Euro. Une marche sans doute encore trop élevée pour le jeune lillois, mais cette expérience pourrait lui permettre d’apprendre à vitesse grand V. Effectivement, même si les qualités du latéral gauche sont indéniables, son manque d’expérience et de confiance rongent son début de carrière. Au sein d’un groupe expérimenté et opposé à des formations prêtes à barrer la route aux Croates, celui formé à l’Hadjuk Split pourrait revenir transformé au Domaine de Luchin, même si son temps de jeu risque d’être quasi néant.
Le programme de la Croatie :
- Dimanche 13 juin (15h) : Angleterre – Croatie au stade Wembley de Londres (match diffusé sur BeIN Sports 1)
- Vendredi 18 juin (18h) : Croatie – République tchèque au stade Hampden Park de Glasgow (match diffusé sur BeIN Sports 1)
- Mardi 22 juin (21h) : Croatie – Écosse au stade Hampden Park de Glasgow (match diffusé sur BeIN Sports 2)
Enfin la bonne pour les Diables Rouges ?
Sans Origi, mais bien avec Eden Hazard, la sélection belge figure aussi parmi les équipes prétendantes au titre suprême. Placée dans un groupe abordable avec la Russie, le Danemark de Kjaer et la Finlande, la Belgique semble avoir un boulevard pour atteindre les huitièmes de finale mais gare à l’excès de confiance.
- L’Euro comme le jardin d’Eden
Les grandes compétitions sont généralement une bonne occasion pour voir la meilleure version d’Eden Hazard. En 2018, les défenses adverses ne pouvaient rien face au talent du génie belge formé au LOSC. Mais il faut dire que depuis la compétition remportée par la France, rares ont été les moments où Hazard a su éblouir le monde du football. Depuis sa signature au Real Madrid, les mésaventures s’enchaînent et l’ancienne révélation de Ligue 1 doit se servir du dernier échec lors du Mondial pour redoubler de motivation pour aller chercher ce trophée qui lui manque tant. Pas remis pour le premier match de préparation des Diables Rouges contre la Grèce (1-1), le numéro 10 belge a commencé sur le banc lors du deuxième match contre la Croatie ce dimanche soir. Une arrivée crescendo ?
- Le Danemark de Kjaer pour emboiter le pas aux Belges
Dans ce groupe B peu relevé sur le papier, la sélection danoise semble avoir le meilleur effectif pour s’octroyer la deuxième place. Avec l’ex-Dogue Simon Kjaer en charnière en compagnie de Christiansen, puis des talents offensifs comme Eriksen et le Niçois Dolberg capables de débloquer une situation à tout moment, le Danemark reste une menace pour toute sélection dont la Belgique, qui ont le rappelle, jouera avec Kevin De Bruyne et Eden Hazard, tous deux diminués.
Le programme des Diables Rouges :
- Samedi 12 juin (21h) : Russie – Belgique à la Gazprom Arena de Saint-Pétersbourg (match diffusé sur M6 et beIN Sports 1)
- Jeudi 17 juin (18h) : Danemark – Belgique au Parken Stadium de Copenhague (match diffusé sur beIN Sports 1)
- Lundi 21 juin (21h) : Finlande – Belgique la Gazprom Arena de Saint-Pétersbourg (match diffusé sur beIN Sports 1)
Rendez-vous donc ce vendredi 11 juin pour vivre un mois de folie avec nos Lillois.
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