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Christophe Galtier : « Je prends une énorme part de responsabilité dans la défaite »

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Crédit photo : Imago

Entraîneur du LOSC depuis janvier 2018, Christophe Galtier dispose d’une expérience dans le football professionnel français qui lui a permis d’en appréhender les différentes composantes depuis maintenant plus de dix ans.

En entretien avec L’Equipe pour le podcast L’enfer du banc, le coach lillois est revenu sur la manière dont les défaites influençaient sa façon d’être : « La défaite fait partie du métier. Il faut l’intégrer et s’en servir. Mais il ne faut pas l’accepter, sauf si on joue contre vraiment plus fort que soi. Mais quand les forces sont équilibrées et que ça ne passe pas, là, c’est très douloureux. Mentalement mais aussi physiquement, parce que j’en prends une énorme part de responsabilité. Avec la blessure grave d’un joueur, la défaite est ce qui me fait le plus souffrir. »

Interrogé sur sa réaction après une défaite, Christophe Galtier révèle son comportement qui suit cet événement : « Je ne dors pas de la nuit. Mais j’attends 24 heures pour revoir le match. Je réfléchis d’abord sur le plan de jeu, sur ce qu’on a travaillé dans la semaine, sur les choix que j’ai faits avant et pendant le match. Je prends des notes, je cherche ce qui n’a pas fonctionné. Je ne donne alors aucune responsabilité aux joueurs. Leur performance leur appartient. Dans les heures qui suivent la rencontre, je ne suis que sur la mienne. Ce serait trop facile de dire :  »Le joueur n’a pas compris, il n’est pas bon en ce moment… » Non, mon métier, c’est de faire en sorte qu’il comprenne et qu’il soit bon. Après, si ses contre-performances se répètent, ce joueur-là est souvent remplaçant. (Il sourit) Puis il y a l’image. On a beaucoup de données et de data aujourd’hui. Je m’intéresse alors aux contre-performances collectives et individuelles. C’est là que c’est dur, parce que ça fait mal au ventre et à la tête. La défaite est synonyme de colère. »

Dans les confidences, le technicien lillois a cité un exemple pas si récent, qui s’est déroulé en début d’année 2021 : « Une confidence : je ne suis pas rentré dans le vestiaire après notre victoire contre Dijon (1-0, le 31 janvier). Comme j’étais très agacé, mais pas après moi pour une fois, je suis allé m’isoler. J’ai d’ailleurs ensuite appris que les joueurs n’avaient pas spécialement fêté cette victoire parce qu’ils étaient conscients de leur seconde période très médiocre. Chez moi, la pression se fait autant sentir quand mon équipe est en haut que quand elle est en bas, comme je l’ai connue quand j’ai pris la relève d’Alain Perrin à Saint-Étienne (en 2009). Voire plus, parce que près du sommet, il y a une grosse exposition médiatique. Et ça, c’est un côté pervers. »

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