Christophe Galtier : « Notre campagne en Ligue Europa cette saison nous a rendus plus forts »

Plus d’un an après la double confrontation en phase de poules de Ligue des Champions face à l’Ajax, le LOSC va retrouver le club néerlandais mais cette fois-ci en 16ème de finale d’Europa League. 

Dans un entretien avec L’Equipe retraçant son parcours en coupe d’Europe, Christophe Galtier est revenu sur la manière dont il va utiliser cette expérience des deux matchs disputés face aux néerlandais la saison passée :« Ils ont l’Ajax en mémoire. Je l’ai entendu. Ils en parlent. Ce soir-là, il nous avait manqué de l’agressivité offensive. Mais je ne veux pas évoquer avec eux le moindre souvenir d’échec. Le groupe a désormais plus d’expérience, de vécu. L’effectif est meilleur, plus équilibré. Mes causeries sont plus courtes. Quatre minutes. On va à l’essentiel. Sinon, cette génération, elle zappe. Comme sur son téléphone portable. Moi, j’ai connu les causeries de 40 minutes. De toute façon, cette saison, encore plus que les autres européennes, on est pied au plancher. Tu ne fais pas la même saison quand tu disputes l’Europe. Moi, je suis devenu addict à cette compétition. Elle nécessite une préparation athlétique adéquate. Il faut bien choisir ses joueurs, leurs profils. Et essayer de surprendre avec des circuits différents. »

Questionné sur l’impact de la coupe d’Europe sur son évolution en tant qu’entraîneur, l’entraîneur lillois considère que celle-ci donne un bagage plus important à tout le monde et utile à l’aube de cette double confrontation : « Je ne sais pas si je suis devenu un meilleur entraîneur avec l’Europe, mais j’ai gagné en expérience. Notre campagne en Ligue Europa cette saison nous a rendus plus forts. L’équipe, les joueurs ont élevé leur niveau. On a retrouvé Yusuf. Il faudra rester sur le jeu et ne pas se laisser submerger par l’enjeu. Ce match à Amsterdam est celui qui me donne le plus de regrets. On aurait pu rentrer avec deux buts d’avance à la pause. Quand je les vois aujourd’hui, je suis admiratif qu’ils prennent autant de risques. Je n’oublie pas non plus qu’il y aura deux matches. Tu n’as pas le temps de te retourner. Il ne faudra pas galvauder le premier. »