Football
Djezon Boutoille : « Travailler dans un club comme Lille, c’est quelque chose qui ne se refuse pas »
Lors d’un live Instagram avec Le Temple, Djezon Boutoille est revenu sur sa carrière à Lille et a affirmé qu’il aimerait entraîner les jeunes du LOSC dans les prochaines années. Voici les meilleurs extraits.
Son arrivée à Lille
Normalement, j’aurais dû signer à Lens. A l’époque, j’avais signé un contrat de non-sollicitation, c’est-à-dire que tu signes sans t’engager de suite. Au bout de quelques mois, le contrat n’avait pas été déposé à la Ligue donc il n’était pas homologué. Mon père, fièrement, a donc choisi de signer au LOSC. Le soir même, le contrat était validé par la Ligue. J’arrivais un an après au club.
Son premier match
J’avais 18 ans. Le week-end d’avant, j’ai failli jouer. J’étais prêt. Je rentre après la blessure de Clément Garcia à la 37ème minute. La seule chose dont je me rappelle c’est, qu’en rentrant au vestiaire à la mi-temps, j’avais le sentiment d’avoir joué deux heures alors que j’étais sur le terrain depuis 10 minutes. C’est Marc Cuvelier qui est venu me voir en me disant d’arrêter de courir partout. C’est un bon souvenir puisqu’on gagne 1-0.
La fierté d’être Lillois
J’avais la chance de pouvoir jouer avec le LOSC, le club où tu as été formé. Rien que le plaisir de revêtir le maillot et d’être à Grimonprez, ça suffisait. On ne se posait pas la question d’être dans le bas de classement, juste la fierté de porter le maillot.
Je pense qu’il manque quelques jeunes du cru dans l’équipe du LOSC. Je pense que c’est important d’avoir des jeunes formés au club qui apportent les valeurs du club. Après, il y a des générations dites exceptionnelles avec quelques joueurs de qualité puis, pendant plusieurs années, avoir des joueurs qui n’ont pas la qualité pour jouer dans l’effectif professionnel. Je sais que Fernando Da Cruz fait du très, très bon travail chez les jeunes. C’est important de garder des jeunes de la formation. Le LOSC est un club formateur, c’est son ADN.
L’année de la descente
On fait une première partie de saison où l’on est européen à la trêve, en décembre. Sur la phase retour, on ne met plus un pied devant l’autre. Ça pouvait s’expliquer de différentes manières. On avait fait une préparation extrêmement légère à l’époque, je pense que c’est ce qui a fait que nous avions beaucoup de tonicité, de jus et de mental. Malheureusement, ça tient six mois. On avait un groupe avec beaucoup de joueurs de différents horizons et qui n’avaient pas forcément la mentalité que l’on recherchait. C’est un tout. Les premiers responsables, c’était nous bien sûr. Quand il y a eu un changement d’entraineur, on avait touché le fond même si cela a fait du bien. C’était compliqué de revenir.
Après cette descente, c’était l’année du choix pour moi. J’avais pas mal de sollicitations, j’étais International Espoirs. Je décide de rester car c’est mon club, ma région. Je voulais aider à remonter le club en Première Division. Je me sentais vraiment bien, un club que j’aimais. C’était chez moi. Je n’ai aucun regret. J’avais plaisir à venir chaque jour. Je pense avoir fait le bon choix.
Trois ans en D2 puis de retour en D1
La première saison en deuxième division est marquante. Je me rappelle du dénouement : le dernier match on ne monte pas pour un point car Sochaux avait gagné son match contre Martigues. Elle fait mal cette saison. En plus, on ne repart pas bien la saison suivante. La pilule passe mieux parce qu’on était relégable quand Vahid arrive. On termine à égalité de points avec Troyes mais le goal-average était en leur faveur. On est déçu mais on sent que la saison d’après serait la nôtre. On repart avec de nouveaux joueurs et on fait une troisième année exceptionnelle. On avait gardé une ossature importante de qualité. Ça a pris très, très vite. On avait encore les traces de la saison d’avant où on avait fini sur une bonne note. C’était la continuité.
Son départ à Amiens
C’était un déchirement. C’était un choix logique car je n’avais plus de temps de jeu avec Claude Puel. Je n’étais pas très vieux. Je le regrette par la suite car je pense que j’aurais dû rester. La preuve est que je ne m’adapte pas et, un an après, je retourne à Lille, chez moi. J’arrête le football professionnel.
Un retour au LOSC ?
La question s’est déjà posée. Entre entraîneur et éducateur, il y a une différence. Dans quelques années, pourquoi pas. Ça reste mon club. Travailler dans un club comme Lille, c’est quelque chose qui ne se refuse pas. C’est de la qualité. Pourquoi pas. Ce sont des valeurs auxquelles je me retrouve. EntraÏner des jeunes du cru serait quelque chose que j’aimerais.
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